Partie 1 : TEST DE KILLY – ÉTUDE DE CAS SYNDROME D’EHLER-DANLOS PAR FRÉDÉRIC MARCHAND
Au-delà du travail musculaire, de tests ont été menés sur des patients atteints de diverses pathologies neurologique ou psychomotrices. Là encore, les premiers ressentis ont été positifs et ouvrent un nouveau champ des possibles pour la GMOVE-SUIT.
SYNDROME D’EHLER-DANLOS
Le syndrome d’Ehlers-Danlos (communément appelé SED) est une maladie génétique dite rare, mais qui toucherait selon les études 1 million de personnes en France. Cette pathologie se manifeste de manière très différente en fonction du patient. Les kinésithérapeutes sont confrontés à ces patients très algiques, dont les douleurs restent très fluctuantes mais surtout très invalidantes en termes de de qualité de vie. Nous avons proposé à l’association nationale SED1+ de participer à un protocole afin de tester la GMOVE-SUIT, et de mesurer les effets directs grâce au test de Killy.
LE TEST : L’EXERCE DE LA CHAISE DE KILLY (SANS ET AVEC)
Méthode protocole GMOVE-SUIT
– 9 patientes volontaires,
– Âgées de 39 à 62 ans au protocole GMOVE-SUIT
– (T : 166.11 12 cm ; poids 83.52 44 kgs)
– à 48 heures d’intervalle dans les mêmes conditions.
Il s’agissait de tenir le plus longtemps possible la position lors du test de Killy (temps exprimé en secondes). Dans un premier temps, une phase de calibration a été nécessaire pour déterminer la pression convenable (selon échelle de douleur EVA) selon le type de SED. Il a été retenu qu’une pression à 90 mmHg était suffisante pour les deux formes de SED (vasculaire et hypermobile). Par la suite, des patientes étaient convoquées dans un cabinet de kinésithérapie pour réaliser le test de Killy sans GMOVE-SUIT. Après le test, chacune de ces patientes a pu porter la GMOVE-SUIT durant 20 minutes afin d’appréhender la machine. Ces mêmes patientes sont revenues 48 heures après, elles ont réalisé le même test mais appareillées avec la GMOVE-SUIT.
Résultats :
Sur les 9 participantes, une seule a eu un résultat moindre qu’à T0, qui pouvait s’expliquer par une grande fatigue le jour du test T1. Pour les 8 autres, le résultat s’avère très positif (tableau 1). Hormis les excellents résultats (Moyenne : + 56.11 secondes), une donnée inattendue s’est présentée : selon les déclarations des sujets et de leur entourage, leur niveau de qualité de vie (non mesuré mais déclaratif) s’est considérablement amélioré. Les sujets ont déclaré être beaucoup moins algiques au quotidien, et les séances chez leur kinésithérapeute ont été optimisées
L’EXERCICE DE LA CHAISE : LES PATIENTS TIENNENT DEUX FOIS PLUS LONGTEMPS. UN GAIN CONSIDÉRABLE DE CONFORT POUR LE PATIENT
Conclusion
Sur un échantillon de patient SED, la GMOVE- SUIT a démontré son efficacité tant au niveau de la performance motrice qu’au niveau de la qualité de vie au quotidien. Il aurait été intéressant de faire passer un questionnaire validé concernant la qualité de vie pour mesurer les déclarations des sujets.
La GMOVE-SUIT, par ses qualités de contention et de mobilité, se présente comme un outil qui optimise la qualité de la prise en charge des patients. Des tests très concluants ont également été réalisés au sein de cabinets de kinésithérapeutes, ce qui nous encourage à poursuivre nos tests sur diverses pathologies.
Observation annexe
Les effets sur les patients SED sont très surprenants durant les séances car la mobilité sera accrue tout comme la continuité des effets sans GMOVE-SUIT durant les 48h post-séance
